Pierre Bergé, l’un des co- propriétaires du quotidien Le Monde et de l’hebdomadaire L’Obs, n’est jamais passé pour un exemple de tolérance. On ne compte plus ses dérapages à propos des sujets qui l’obsèdent et, pourtant, il demeure à l’abri des procès médiatiques qui sont ouverts régulièrement contre telle ou telle personnalité s’étant rendue coupable d’excès guère plus condamnables.
Ainsi, avez-vous réellement trouvé trace du tweet par lequel le nouveau « papivore » a traité (admirez l’humour) de « connard » un de ses salariés, le journaliste du Monde, Denis… Cosnard ? Imaginez, comme l’a relevé Benjamin Dormann sur le site www.atlantico.fr , le déluge de critiques si un autre riche patron de journaux, tel Serge Dassault ou Bernard Arnault, se permettait d’insulter un collaborateur du Figaro ou des Echos…
Mais, Pierre Bergé appartient, lui, au « cercle de la bien-pensance », à cette « gauche-caviar » qui donne des leçons d’éthique au monde entier et qui respecte… l’indépendance des journalistes ! Il n’a rien à voir avec ces « salauds de patrons ».
