Quand on a été élevé dans le respect des symboles de la République, le drapeau tricolore et La Marseillaise, qu’on a appris aussi, à la maison comme à l’école, combien il était important pour un pays désireux de tenir son rang, de disposer d’une armée adaptée, tant du point de vue effectifs que matériels, à ses différentes missions et que police ou gendarmerie étaient les maillons indispensables du maintien de l’ordre dans toute vie en société, comment ne pas se réjouir devant le spectacle de ces foules « habillées » de bleu, blanc, rouge ? Comment ne pas être ému en entendant ces mêmes rassemblements entonner systématiquement notre hymne national ? Comment ne pas être heureux de constater que, non seulement, nos hommes et femmes en uniformes n’étaient plus méprisés mais entourés de beaucoup de sollicitude ?
Dommage, simplement, qu’il ait fallu que des barbares fassent couler le sang en abondance, un vendredi soir de novembre 2015 à Paris, pour que tout le monde, en tout cas une très large majorité de nos compatriotes, redécouvre ces fondamentaux et soit de nouveau fier d’être Français et de le proclamer.
