On n’a jamais autant entendu parler de liberté d’expression que depuis l’attentat contre Charlie-Hebdo. Hélas, tous les jours ou presque, il faut se rendre à l’évidence. Elle n’est reconnue qu’à ceux qui ne fâchent pas le pouvoir socialiste.
Une fois de plus, ce parfait connaisseur de l’Afrique qu’est Bernard Lugan a été sanctionné pour avoir osé écrire, sur son blog (et nulle part ailleurs), la réalité des « massacres » de Sétif le 8 mai 1945, et ce au moment où François Hollande, tout à son idéologie de la repentance, décidait de se faire représenter officiellement aux cérémonies commémoratives organisées par le gouvernement algérien.
Par un simple coup de téléphone, il a été prévenu de l’annulation de toutes ses interventions aux Ecoles de Saint-Cyr- Coëtquidan. Pourquoi ? L’explication lui a été fournie indirectement. Son exposé des faits survenus il y a 70 ans et son jugement d’historien par rapport à la position prise par le chef de l’Etat mettaient en cause celui-ci en tant que chef des armées et donc contrevenaient à la consigne donnée aux universitaires de ne pas générer de polémique pouvant nuire à l’image des Ecoles !
Exit donc Bernard Lugan. Les élèves-officiers de notre armée ne doivent connaître de notre histoire en Afrique que les actes répressifs commis par la puissance coloniale…