Pendant qu’à gauche, et dans les médias qui penchent régulièrement de ce côté, on pense avoir trouvé la solution pour freiner l’ascension du FN en s’en allant clamer sur tous les tons que c’est un parti d’extrême-droite (sacrée trouvaille !), à droite, on n’arrête pas de battre des records de stupidité. A ce jeu, celui qui mène la danse avec une pugnacité qu’on ne lui connaissait pas, c’est bien sûr François Fillon. L’ancien Premier ministre a pris goût au « buzz ».
Pas une semaine sans qu’il e fasse l’actualité à coups de déclarations anti-sarkozystes qui, naturellement, lui valent l’intérêt des journalistes toujours avides de bagarres fratricides. Après Le Journal du dimanche, il a choisi l’hebdomadaire Valeurs actuelles pour dire qu’il était mieux placé que l’ancien président de la République pour l’emporter en 2017 ! Et, on ne peut pas dire que dans son interview il fasse « dans la dentelle » à propos de celui qui, c’est vrai, avait eu l’inélégance de le qualifier de « collaborateur ».
Comme il nous étonnerait que, directement ou via son entourage, ce « cher Nicolas », regonflé par le non-lieu prononcé dans l’affaire Bettencourt restât sans réaction, voilà qui nous promet quelques belles séances de ping-pong.
Dramatique.
