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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:12

L’affaire Léonarda, et tout ce qui a été dit et écrit, avant, pendant et après, les choses les plus sensées comme les imbécilités, a remis au coeur de l’actualité, si tant est qu’elles ne l’étaient plus, les questions d’immigration, d’identité, de droit du sol...Et voilà que le philosophe Alain Finkielkraut sort un bouquin intitulé « L’identité malheureuse ».

Naturellement, ses thèses ont été immédiatement vilipendées par toute l’intelligentsia « bien pensante », certains trouvant même anormal qu’on lui offre autant de possibilités de s’exprimer dans les journaux, à la radio et sur les plateaux de télévision et fustigeant les quelques esprits libres qui partaget peu ou prou sa vision de la France de 2013 et qui ne craignent pas de l’avouer. Finkielkraut- facho : la tentation est grande chez certains d’accoler les deux termes. Ils se contentent pour l’heure de le traiter de réactionnaire...

Heureusement, il y a ce « Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France » qui paraît fort opportunément chez Robert Laffont. Voilà qui va permettre de clouer le bec à Finkielkraut. De démontrer qu’il a tout faux. Les 956 pages, rédigées sous la direction de Pascal Ory, sont constituées de 1 200 notices résumant les destins qui ont contribué et contribuent encore, comme l’écrit Nébia Bendjebbour sur www.nouvelobs.com, au prestige de la France dans le monde.

Mais qui a jamais prétendu que notre pays n’avait pas à se féliciter d’avoir accueilli des Tahar Ben Jelloun, Milan Kundera, Serge Gainsbourg, Pablo Picasso, Raymond Kopa, Georges Charpak, etc ? Quand on parle aujourd’hui d’immigration et, encore plus, d’intégration, il y a quelque facilité et, disons- le, malhonnêteté à toujours nous jeter au visage de telles références. D’autant que les réussites individuelles occultent largement, même si c’est parfois injuste, les groupes d’individus « qui ont (aussi) fait la France ».

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