Comme il arrive souvent, l’admirable côtoie le détestable.
Tandis que, dans la cour d’honneur des Invalides, le président de la République rendait, au nom de la nation, l’hommage mérité par notre champion olympique, Alain Mimoun, modèle s’il en est du grand sportif et du grand patriote, fier toute sa vie de défendre le drapeau tricolore et de chanter « La Marseillaise », décédé à 92 ans, les journaux nous entretenaient de la nouvelle « folle course à l’armement » entamée par le football professionnel français.
Les montants annoncés pour les transferts au PSG, « cher » à l’émir du Qàtar, et à l’AS Monaco, du non moins princier oligarque russe Rybolovlev, de deux joueurs, l’un Uruguayen, l’autre Colombien, sont tout simplement indécents. Si encore notre championnat de Ligue 1 dégageait des recettes considérables. Mais, on est très, très loin du compte...
Enfin, plus dure sera la chute.
