Je désespérais d’entendre quelqu’un, au PS comme à l’UMP, les soi-disant partis de gouvernement, répliquer à Viviane Reding qui vient, une nouvelle fois, en des termes particulièrement choquants (même s’ils l’ont moins été qu’il y a 3 ans) de condamner la France après les propos, pleins de bons sens, sur les Roms de notre ministre de l’Intérieur. C’est Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale qui, enfin, est « monté aux créneaux ». En traitant la commissaire européenne à la Justice et aux Droits fondamentaux de « mère fouettarde » qui « amène à ne pas aimer l’Europe ! »
Bien dit, M. le président. Qui aurait pu, au passage, associer dans son « coup de gueule » le porte-parole de la Commission européenne, un de ces eurocrates sans aucune légitimité, qui s’est permis, lui-aussi, de menacer la France...et ajouter qu’il ne faut pas chercher plus loin une des raisons de la cote de popularité de Marine Le Pen.
Dommage qu’en 2010, quand la même commissaire européenne a effectué des comparaisons scandaleuses entre la politique menée par Nicolas Sarkozy sur le même sujet et les déportations de la Seconde guerre mondiale, M. Bartolone, alors simple député socialiste, n’ait pas réagi, lui et ses camarades, aussi vigoureusement !
