La hiérarchie au sein d’un gouvernement est toujours révélatrice. Soit du copinage ou…du marchandage. Soit de l’intérêt que porte le président de la République à certains secteurs.
Si on regarde de près l’ordre protocolaire du gouvernement Valls II, on constate, par exemple, que le portefeuille rassemblant l’Environnement, l’Energie et la Mer, conservé par Mme Royal, se situe bien avant celui de la Défense, celui regroupant le Travail, l’Emploi, la Formation professionnelle et le Dialogue social, et celui de l’Intérieur. Pourtant, on avait cru comprendre que les priorités « prioritaires » étaient présentement la guerre menée contre Daech, le combat contre le chômage et la sécurité des Français.
Même l’Aménagement du territoire, la Ruralité et les Collectivités territoriales, « confié » à M. Baylet, a pris le pas sur l’Intérieur, le bloc Agriculture, Agro-alimentaire et Forêt et…l’Economie, l’Industrie et le Numérique, de l’iconoclaste, M. Macron !
Ne parlons même pas du Sport qui, déjà noyé dans un ministère englobant la Ville et la Jeunesse, arrive en avant-dernière position. Pour un pays qui se veut candidat à l’organisation, avec la ville de Paris, des JO 2024, voilà qui est fâcheux…
