François Hollande a tenu sa promesse. Pas celle concernant l’inversion de la courbe du chômage, mais l’autre, plus récente et dépendant beaucoup plus étroitement de lui : à savoir sa situation de couple. Après la révélation de sa relation avec l’actrice Julie Gayet, il s’était engagé à prendre une décision vis-à-vis de sa compagne depuis plusieurs années avant le 11 février, date de son déplacement à Washington. Samedi 25 janvier, il a pris son téléphone pour dicter à l’AFP pour dicter un communiqué aussi bref que sec : «Je fais savoir que j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler. »
Avec cette séparation, la (petite) Histoire de France bégaie. Comme il y a six ans, on se retrouve avec un chef de l’Etat célibataire. En 2012, comme en 2007, un couple avait pourtant fait son entrée à l’Elysée. A croire qu’une certaine malédiction plane sur ce palais !
Quelques différences, toutefois, entre les deux situations. D’abord, Nicolas Sarkozy et Cécilia étaient mariés et cette dernière a quitté le « domicile » conjugal de son plein gré pour rejoindre un homme dont l’ambition s’accordait mieux à sa nature. François Hollande et Valérie, eux, n’étaient pas passés devant M. le Maire et, comme son communiqué l’a bien précisé, c’est le président de la République qui a décidé de rompre, une fois ses rendez-vous galants dévoilés au grand jour.
Désormais, la question se pose de savoir si François Hollande imitera son prédécesseur qui, assez vite, a « offert » une nouvelle « première dame » au pays. En attendant, je suggère qu’en 2017 on regarde de près la solidité des liens unissant à leur moitié ceux, ou celles, qui postuleront à la magistrature suprême !
Assez de faire sourire la planète entière avec nos affaires républicaines de cœur...
