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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 08:50

Si tout le monde ne peut que se féliciter d’apprendre la libération d’otages, et ce quel que soit le prix à payer parce que, malgré les dénégations habituelles, personne ne peut croire que les ravisseurs ont soudain eu pitié de leurs prisonniers, il en est un qui a encore plus de raisons de se réjouir. C’est le président de la République. Surtout quand il traverse une très mauvaise passe.

Quel bonheur pour François Hollande que de pouvoir prendre son téléphone et être le premier à annoncer la bonne nouvelle aux familles…et de le faire savoir ! Car, le retour en France d’otages capturés en Afrique ou au Moyen-Orient, quand en plus ils exerçaient, simplement, leur métier de journalistes est, hélas, toujours exploité politiquement. Aujourd’hui comme hier.

Il fallait bien un tel événement pour reléguer au second plan l’affaire Aquilino Morelle, ce conseiller très proche pour lequel, au passage, le chef de l’Etat n’a pas manifesté plus de compassion que pour sa compagne, Valérie Trierweiler. François Hollande avait bien essayé, à Clermont-Ferrand, de créer une diversion en déclarant qu’il n’aurait aucune raison de se représenter en 2017 s’il ne parvenait pas, d’ici là, à réduire le taux de chômage, cela n’avait guère ému que quelques politologues.

L’écrasante majorité des Français a, en effet, des préoccupations plus immédiates que la prochaine élection présidentielle. Et puis, depuis deux ans, le président leur a tellement annoncé la prochaine inversion de la courbe du chômage qu’ils ne prêtent plus guère attention à ce type de propos. Ils ont payé pour voir François Hollande se moquer des engagements solennels qu’il avait pris quand il n’était que candidat.

« Moi, président de la République, je ne recevrai pas à l’Elysée…, je ne m’occuperai pas…etc. » On vient de voir, en accéléré, comment il concevait sa « République irréprochable ». Comment il n’intervenait pas dans le remplacement à la tête du Parti socialiste de Harlem Désir par Jean-Christophe Cambadélis ! Comment il ne s’adonnait pas au jeu des chaises musicales avec ses copains de la " promotion Voltaire", Jouyet et Lemas ! Comment il ne déployait pas un superbe « golden parachute », pour reprendre l’expression de Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, en faveur de Dominique Voynet, promue inspectrice générale des affaires sociales, après ses déboires municipaux à Montreuil !

Espérons simplement que cette dernière ne succombera pas à l’attrait des « ménages » comme …Aquilino Morelle qui, lui aussi, avait été nommé à l’IGAS.

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