Après les mises en examen des dirigeants de la société Bygmalion et de trois cadres de l’UMP, l’enquête, ouverte sur les fausses factures ayant été émises lors de la campagne à l’élection présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy, paraît se rapprocher de celui-ci. C’est du moins ce qu’écrivent et disent les journalistes qui disposent d’accès privilégiés auprès de la police et de la justice. Jusqu’à disposer des procès-verbaux d’audition !
Quoiqu’il en soit, cette affaire domine la préparation de l’élection à la présidence de l’UMP. Tous les candidats, et pas seulement eux, sont systématiquement interrogés à propos de cette société de communication manifestement proche de leur parti. Et tous reconnaissent sans difficulté qu’au moins ils en avaient entendu parler avant qu’elle ne défraie la chronique. Tous, sauf deux : Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.
Le premier a expliqué à la télévision qu’il n’avait aucune responsabilité à l’UMP du temps où, semble-t-il, Bygmalion intervenait et donc qu’il n’avait pas connaissance de son existence.
Quant au second, toujours à la télévision et depuis à chacune de ses rencontres avec les militants, il s’étonne qu’on puisse ne pas croire qu’il avait autre chose à faire que de gérer l’organisation de ses meetings.
Alors, Il faut donc en conclure que, contrairement à ce qui a toujours été dit et dont lui-même a contribué à répandre l’image, il n’était pas « l’omniprésident ». Celui qui s’occupe de tout !
