Le « 20 heures » de France 2 qui n’en finit plus de traquer les dysfonctionnements de toutes sortes dans l’administration, les annonces gouvernementales non suivies d’effets, les règlements détournés, les dépenses publiques inutiles, etc. a trouvé judicieux, à la veille du grand rassemblement parisien des éleveurs en colère, de se pencher sur les coûts des dégradations enregistrées lors des précédentes manifestations d’agriculteurs.
Certes, il n’est pas interdit de condamner les saccages perpétrés ici et là, même s’il ne s’agit que de la conséquence d’un ras-le-bol tout à fait compréhensible. Mais, alors, il faut s’émouvoir à chaque fois qu’une organisation, politique, syndicale, associative, se trouve débordée par ses troupes et les groupuscules ayant profité de l’occasion pour « casser ». Il faut aussi se poser la question lorsqu’une communauté, comme celle des « gens du voyage », établit un barrage toute une journée sur l’autoroute A1 et provoque pas mal de dégâts, en plus d’avoir gravement perturbé le trafic un week-end de retour de vacances.
Et, s’agissant de cette dernière action, il faut aussi s’interroger sur la passivité des pouvoirs publics avec des forces de l’ordre contraintes de demeurer l’arme au pied. Apparemment, en fonction des auteurs concernés, il y a des sujets qu’on évite d’aborder …
