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  • : Le blog de Michel Renouleaud
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22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 08:49

Le 23 Juin 2016 va-t-il prendre place dans les livres d’Histoire ? La question peut se poser dès lors que ce jeudi deux rendez-vous sont inscrits au calendrier. Et s’ils ne sont pas d’importance équivalente, ils peuvent influencer l’avenir, d’un côté comme de l’autre de la Manche.

D’abord, il y a ce référendum qui va permettre aux électeurs du Royaume-Uni de se prononcer sur leur volonté de maintien, ou non, au sein de l’Union européenne. On ne saurait contester le fait que, si Brexit il y a, et malgré les efforts de David Cameron pour l’empêcher, le vieux-continent devra s’apprêter à vivre les jours, les mois et les années les plus incertains depuis la fin de la seconde guerre mondiale. On imagine mal, en effet, que le choix des Britanniques ne soit pas sans effet sur d’autres populations. Déjà au Danemark le camp des europhobes est prêt à se mobiliser. Il faut admettre, hélas, que les institutions européennes, d’abord par la faute des dirigeants politiques de chaque pays, ont grandement contribué au rejet de ce qui était pourtant un beau projet.

Côté français, c’est l’autorité du gouvernement qui va se jouer. Oui ou non, les opposants à la loi El-Khomri seront-ils interdits de défiler dans Paris ? A 24 heures de la nième manifestation, organisée par la CGT et les autres syndicats engagés dans une épreuve de force qui dure quand même depuis 4 mois, Manuel Valls et son ministre de l’Intérieur campent sur leur position : oui à un rassemblement statique, non à une marche permettant aux casseurs de se livrer, tout au long du parcours, à leurs habituelles exactions. Philippe Martinez, le patron de la CGT, et ses alliés, sont demeurés tout aussi fermes en appelant au respect d’un droit inscrit dans la Constitution et à la responsabilité de l’Etat dans le maintien de l’ordre.

De l’issue de ce bras de fer dépendront bien des choses. Surtout si la rue l’emporte…

Dans l’immédiat, on voit mal comment le Premier ministre parviendrait à obtenir des zadistes installés à Notre-Dame-des-Landes qu’ils quittent les lieux, « quel que soit le résultat du référendum » comme il l’a déclaré avec cette fermeté… si souvent battue en brèche. Les intéressés lui ont déjà répondu : pas question de déménager !

Sale temps pour les chefs de gouvernement en ce début d’été. En France comme en Grande-Bretagne.

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