Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Michel Renouleaud
  • : Commentaires sur l'actualité politique, économique, sociale, culturelle, sportive en France et...ailleurs!
  • Contact

Recherche

19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 11:49

S’il fallait une preuve supplémentaire de la mauvaise santé de l’Union européenne, on pourrait la trouver dans les conditions de l’élection du nouveau président du Parlement de Strasbourg.

Le grand public, du moins en France, ne se passionne guère pour la vie des institutions européennes. Il a grand tort. Mais, il est vrai que nos grands médias n’ont jamais accompli le moindre effort pour l’intéresser. Ils préfèrent se consacrer aux bagarres franco-françaises, aux petites phrases et aux tweets de nos leaders politiques hexagonaux et aux commentaires des sondages. Surtout en ce moment. C’est quand même dommage dans la mesure où la vie quotidienne des Français, comme celle des ressortissants des autres pays de l’Union, est largement impactée par les décisions prises ailleurs qu’à Paris. Ce qui, au passage, ne paraît guère émouvoir les candidats à la succession de François Hollande. A gauche comme à droite, l’Europe ne figure jamais parmi leurs priorités.

Cela étant, le dernier épisode qui a eu pour cadre l’hémicycle strasbourgeois n’est pas fait pour rehausser l’image de l’assemblée supranationale. Pire, il ne peut qu’apporter de l’eau au moulin d’eurosceptiques chaque jour plus nombreux.

C’est le conservateur italien Antonio Tajani qui a finalement été élu en remplacement du social-démocrate allemand, Martin Schulz, lequel avait renoncé à solliciter un troisième mandat. Mais que de magouilles pour en arriver là. Une journée entière de tractations, quatre tours de scrutin, des alliances contre nature qui augure mal de la suite: cette élection a offert toute la panoplie de ce qu’il y a de plus détestable dans la vie politique Comment, après cela, respecter un tel Parlement ?

Au moment où Donald Trump, qui déjà traite l’Europe comme quantité négligeable, Theresa May, la Première ministre du Royaume-Uni, pose carrément ses conditions dans le cadre du Brexit et Xi Jinping, le président chinois, au Forum de Davos, s’est affirmé comme un partenaire économique incontournable, on ne pouvait, avec ces petites combines, offrir plus mauvais signe.

Partager cet article
Repost0

commentaires