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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 16:54

Une semaine sans Christine Angot et Laurent Ruquier se trouvait au bord du suicide. Pas de clash sur le plateau et donc pas de buzz sur « On n’est pas couché », le talk-show du samedi soir sur France 2. Fort heureusement pour son « meneur de jeu », l’écrivaine est vite revenue et ça n’a pas traîné. Cette fois, c’est l’humoriste Jérémy Ferrari qui a fait les frais des crises d’hystérie de la dame.

Ce nouveau numéro d’agressivité conduit à évoquer un article d’Eric Naulleau, dans l’hebdomadaire Le Point, consacré à celle que la plupart des médias encensent et que lui qualifie, à juste titre, d’imposture.

« Une imposture du calibre de Christine Angot ne se conçoit que sous le signe de l’Hexagone » : ainsi débute le texte du critique qui range parmi les pathologies françaises le fait de porter aux nues les informes radotages d’une graphomane, « car un seul pays au monde peut ainsi hisser au rang de conscience politique la sœur cachée de Bécassine et de la mère Tape-Dur…car un seul pays au monde peut ainsi désigner comme arbitre des élégances culturelles une chroniqueuse dont les yeux ne se lèvent qu’à regret de son nombril pour découvrir le monde alentour et l’étrange tribu qui s’y agite : les autres. Ce pays, c’est le nôtre.»

Et Naulleau d’enchaîner : « Pour accéder au statut de grand écrivain, il convenait jadis de montrer du style ou de l’engagement. Il suffit aujourd’hui d’émarger au registre des nouveaux héros de notre temps, nous voulons parler des victimes. Et Christine Angot est une victime. Il ne s’agit pas de nier ou de minimiser la réalité de ses souffrances liées à des épisodes incestueux, mais de contester que ce douloureux passé lui donne tous les droits. Celui de mettre en scène dans « Léonore, toujours », sans que nul ne s’en émeuve, sa fille de 8 mois et un ouvrier musulman…Celui d’évoquer dans « Pourquoi le Brésil ? », sans faire hausser le moindre sourcil, l’érotisme des chambres à gaz. Celui d’en faire un fonds de commerce, en revenant chaque fois que fléchit la courbe des ventes vers le thème qui établit sa réputation sulfureuse : l’inceste. »

Conclusion d’Eric Naulleau, non sans avoir rappelé « le numéro de cirque » de Christine Angot face à Sandrine Rousseau, venue témoigner sur le plateau d’ONPC d’une agression sexuelle et le fait que ce n’était pas par hasard si l’un des plus fervents soutiens institutionnels de l’intéressée était Pierre Bergé, « celui qui ne voyait aucune différence entre louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine » : la pathologie Angot est aussi,et peut-être surtout, le signe du naufrage idéologique et intellectuel d’une gauche de salon qui a abandonné le prolétaire à son sort et n’a d’yeux que pour le minoritaire en souffrance « titulaire d’un compte en perpétuel découvert à la banque des droits de l’individu… »

Comment ne pas se réjouir de voir, qu’au sein des « élites médiatiques », certains conservent encore un réel bon sens ?

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