Sacrée Ségolène Royal ! Pas un jour ne se passe sans qu’elle profite des généreuses invitations des « matinales » radiophoniques et autres espaces d’expression pour donner son avis sur toutes les questions d’actualité. Au nom d’elle-même, bien entendu, puisque sa mission d’ « ambassadrice chez les manchots et autres pingouins », à laquelle elle se trouve réduite, ne lui fournit guère de sujets « vendeurs ».
Celle qui figure donc, quoiqu’il advienne, parmi les « clientes » préférées des médias, s’est donc réjouie du succès des nationalistes en Corse ! Et elle a dit son souhait de voir Emmanuel Macron prendre en compte les revendications du tandem Siméoni-Talamoni, qu’elle connaît bien et avec lequel elle a « bien travaillé »…du temps où elle était encore ministre. Et ce, malgré les positions de son Premier ministre, un certain Manuel Valls, auquel elle reproche de n’avoir pas accepté que la langue corse soit utilisée à l’Assemblée insulaire. « Cela m’avait beaucoup choqué… » a commenté la « Madone du Chabichou » qui, revendiquant une « petite capacité à anticiper le futur » (toujours modeste, la dame), est convaincue que « les choses se feront ».
A noter que la veille, elle avait aussi mis son grain de sel sur Notre-Dame-des-Landes en estimant le projet sur- dimensionné et plaidant donc pour son abandon pur et simple. Mais, au fait, qu’a-t-elle entrepris sur ce dossier brûlant pendant tout le temps qu’elle a été au gouvernement ? Et faut-il lui rappeler, entre autres, ses exploits dans la gestion de l’éco- taxe ?
