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  • : Le blog de Michel Renouleaud
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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 15:08

« Là-haut », c’est-à-dire dans les palais nationaux, on continue de nous prendre pour de parfaits imbéciles.

Tout le monde, bien entendu, a relevé le fait qu’Elsabeth Borne, appelée à succéder à l’homme « qui n’aimait pas le homard » et donc à devenir la troisième ministre de la Transition écologique et solidaire d’Emmanuel Macron (et au moins la 25ème ministre ou secrétaire d’Etat depuis 1971 et la création d’un poste ayant reçu divers intitulés)  n’avait pas hérité du titre de « ministre d’Etat », numéro 2 du gouvernement. En échange elle cumulera sa nouvelle mission avec celle des Transports. Drôle de façon d’illustrer la parité et la promotion des femmes chantées sur tous les tons par le président de la République !

Mais, l’impayable Bruno le Maire nous  a aussitôt fourni une explication imparable à cette promotion-rétrogradation : si Mme Borne a perdu en route le label « ministre d’Etat », c’est tout simplement parce que la protection de l’environnement « est porté au plus haut, par le chef de l’Etat et tous les ministres » ! « Cette question écologique nous concerne tous », a asséné l’ex-rallié à François Fillon, avant que de filer très vite du côté du futur vainqueur de la présidentielle.  « Cela n’a pas grand sens de dire que l’écologie c’est un département ministériel. Il faut certes un chef de file, mais chacun doit se sentir concerné dans chaque ministère… »

Il faut l’entendre (cette démonstration a été faîte sur France-Inter) pour le croire…

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commentaires

D
Une polytechnicienne, Ingénieur des ponts à l'écologie. Enfin une scientifique qui pourra réfuter toutes les fadaises pseudoscientifique de nos experts ecolos
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