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4 septembre 2019 3 04 /09 /septembre /2019 13:49

C’est la rentrée et, en France, où une élection en cache toujours une autre, les manœuvres en vue des élections municipales ont commencé. Car « nouveau monde » ou pas, chacune des composantes de la politique hexagonale, La République en Marche comprise, jauge les forces et faiblesses de celles et ceux qui ambitionnent, avec son soutien, de décrocher une place de maire, en particulier dans les villes, moyennes et grandes.

Emmanuel Macron, quoiqu’il en dise ou fasse dire, va suivre de très près les tractations. A commencer par celles qui vont inéluctablement concerner la capitale. Il croyait certainement que le plus dur avait été fait avec la désignation par l’état-major de son mouvement de Benjamin Griveaux, ancien porte-parole du gouvernement. C’était sans compter avec la pugnacité de Cédric Villani.

Le mathématicien, médaillé Fields, figurait parmi les « bonnes  pioches » du nouveau président. Enfin, c’est ce qu’il croyait. Sauf que l’intéressé s’est révélé au fil du temps plus embarrassant qu’utile. Et tout aussi politicien que…calculateur. Après avoir largué un look pour le moins original et s’être constitué un entourage solide, il a décidé d’être candidat envers et contre tous !  Il n’y en a qu’une que la bagarre ravit, c’est Anne Hidalgo, maire socialiste sortante, qui ne peut que profiter du duel fratricide se dessinant.

Ce qui se passe à Paris risquant de se reproduire ailleurs, on comprend que le président de la République hésite de plus en plus à tenir le rythme annoncé des réformes. Celle des retraites, par exemple, qui a de bonnes chances de provoquer des remous. Pas question, par exemple, d’inciter les gilets jaunes à reprendre leurs actions en pleine campagne électorale. D’autant qu’il y aurait de bonnes chances pour qu’ils soient rejoints sur les ronds-points par d’autres mécontents.

D’où la nomination, parfaitement stratégique, de Jean-Paul Delevoye, avec le titre officiel de Haut-commissaire à la réforme des retraites. Celui-ci, de cette façon, ne pourra plus s’arc-bouter sur l’âge-pivot de 64 ans, l’une de ses préconisations après 18 mois de discussions avec toutes les parties prenantes, alors que le chef de l’Etat a, dernièrement, dit sa préférence pour  une prise en compte de la durée de cotisation, tout en s’engageant à organiser une large consultation. Si large qu’il semble bien qu’elle ne pourra pas être terminée d’ici le mois de… Mars !

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