Ce qui apparaissait de- ci de- là auparavant n’en finit pas d’éclater au grand jour depuis le 7 octobre et la riposte de l’armée israélienne à l’attaque généralisée des terroristes du Hamas et du Jihad islamique. Vite oubliés les 1 140 massacrés, parmi lesquels une majorité de civils, hommes, femmes et enfants, et les 250 otages emmenés dans les caches de Gaza. Tous les avocats de la religion musulmane en Europe, particulièrement en France, et aux Etats-Unis, sont devenus autant de défenseurs de la cause palestinienne.
Cet attrait pour l’islamisme, qui se développe notamment dans les universités, trouve son origine en Occident, comme l’a écrit Mohamed Sifaoui sur le site Atlantico, dans la culture de l’excuse, consécutive aux passés colonialistes des pays. Mais il a été relayé par l’idéologie « woke » qui voit dans chaque critique visant un musulman, justifiée ou non, l’expression d’un racisme. Ce qui est terrible d’abord, c’est que, contrairement à ce que les médias laissent entendre, les djihadistes ne représentent pas l’ensemble des Palestiniens. En Cisjordanie, par exemple, l’impact de la propagande des terroristes du Hamas demeure limité.
Et comment, ensuite, ne pas être étonné de voir tous ces mouvements, tels ceux se réclamant de l’antiracisme, des droits des femmes ou de ceux des homosexuels, défendre une idéologie qui, pourtant, ne cache pas son antisémitisme, sa misogynie et son homophobie !
Oui, cherchez l’erreur…
