Enfoncé Nicolas Sarkozy, présenté pourtant tout au long de son quinquennat comme un redoutable communicant ! François Hollande vient de le ridiculiser avec son opération « pas de vacances », ou très peu et « à moins de deux heures de Paris », pour les ministres.
Le sommet du ridicule journalistique a été atteint vendredi à l’issue du dernier conseil des ministres. Dans la cour de l’Elysée, caméras et micros se sont jetés sur nos gouvernants avec une seule préoccupation : connaître le lieu de la courte villégiature accordée aux uns et aux autres. On devine que les intéressés ont répondu avec empressement et le sourire. C’est tellement plus sympa de parler baignade, randonnée, lecture ou sieste, que de devoir s’expliquer sur telle ou telle hausse d’impôts, promise pour la rentrée.
Il a fallu un an à « Pépère » pour comprendre quels étaient les véritables centres d’intérêt des médias. Mais, maintenant, il tient bien son sujet. Voir tous ses déplacements télévisés auprès de « la France d’en bas », comme disait Jean-Pierre Raffarin.
