Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Michel Renouleaud
  • : Commentaires sur l'actualité politique, économique, sociale, culturelle, sportive en France et...ailleurs!
  • Contact

Recherche

27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:48

Notre président de la République n’a pas de chance.

Ses conseillers avaient pourtant bien préparé son retour à Florange, en faisant en sorte qu’Edouard Martin, le syndicaliste-vedette d’Arcelor-Mittal, rentre ses griffes et ne dise plus que du bien de François Hollande. Las, les belles images de la chaleureuse poignée de mains entre les deux hommes ont été occultées par l’offensive imprévisible (comme toujours avec les écolos) de Cécile Duflot contre son camarade- ministre, Manuel Valls. Ce n’est donc pas ce énième conflit au sein du gouvernement qui va lui faire grignoter des points dans les sondages.

Mais, la déveine risque bien de poursuivre le chef de l’Etat jusque dans sa politique africaine. Lui qui avait gagné ses étoiles de général sur le front du Mali en envoyant l’armée française mater les djihadistes installés dans le nord du pays et en convainquant Touaregs et Arabes appartenant aux mouvements de libération de l’Azawad de s’asseoir à la table des négociations aux côtés du gouvernement de Bamako, issu du conflit, vient d’apprendre que le risque est grand de ne pas voir une paix durable s’installer dans ce pays pluriethnique. Pour les « rebelles », ou l’autonomie de l’Azawad est au menu des discussions, ou on arrête le processus ! D’ailleurs, sans attendre, ils ont suspendu leur participation au comité chargé de mettre en musique l’accord conclu à Ouagadougou à la fin des hostilités. Comme Ibrahim Boubacar Keïta, le président malien élu le 26 juillet, ne veut pas entendre parler d’un statut spécial pour cette zone, il va falloir que François Hollande se montre au moins aussi efficace diplomate qu’il a été chef de guerre.

Et puis, comme si cela ne suffisait pas, un autre pays africain, la Centrafrique, s’achemine chaque jour un peu plus vers une crise humanitaire de très grande ampleur. Un chaos qui n’est pas nouveau mais qui s’est aggravé depuis le mois de mars, le coup d’Etat ayant chassé du pouvoir le président Bozizé et la conquête de plus de la moitié du pays (grand comme la France et la Belgique réunies) par les rebelles de la Seleka. Plus d’1,5 million de Centrafricains auraient besoin d’une aide d’urgence.

Aussi, à l’ONU, le président français a-t-il lancé un cri d’alarme en souhaitant mobiliser la communauté internationale. Pas sûr que cela soit suffisant pour rendre enfin « visible » ce pays « oublié » au coeur du continent et où l’islamisme pur et dur gagne, là-aussi, du terrain en faisant des ravages, notamment, parmi les populations chrétiennes...

Alors, François Hollande va-t-il devoir, à nouveau, endosser l’uniforme ?

Partager cet article
Repost0

commentaires