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  • : Le blog de Michel Renouleaud
  • : Commentaires sur l'actualité politique, économique, sociale, culturelle, sportive en France et...ailleurs!
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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 17:23

Quelle sera la prochaine surprise ? On peut se poser la question après cette décision de François Hollande de ne pas briguer un second mandat qui ponctue les deux semaines les plus « historiques » (n’ayons pas peur des mots) de la Vème République.

A peine était-on remis de la déroute de Nicolas Sarkozy, lors du premier tour de la première primaire organisée par la droite et le centre en vue de l’élection présidentielle de 2017, et de l’échec cuisant d’Alain Juppé, inamovible favori des sondages depuis deux ans de cette même primaire, que le locataire de l’Elysée depuis 2012 jetait l’éponge ! Jamais, on n’avait enregistré une telle « hécatombe » chez nos dirigeants. Un véritable pied de nez à tous ceux qui, il n’y a guère, se lamentaient devant le non renouvellement de cette classe politique sur le devant de la scène depuis trop d’années.

Angela Merkel qui, l’année prochaine, tentera la passe de quatre à la tête de la chancellerie allemande, devient de ce fait la doyenne des « grands » de ce monde. Quel que soit le résultat de l’élection, c’est un nouveau partenaire français qu’elle découvrira au mois de Mai. Comme elle fera connaissance bientôt avec un nouvel allié américain, l’inattendu (lui aussi) et pas forcément espéré, Donald Trump. Comme elle a déjà eu l’occasion de rencontrer la Première ministre britannique issue du Brexit, Theresa May. Il ne manquerait plus que, dimanche, l’Italien  Matteo Renzi soit victime de son référendum pour qu’elle perde définitivement ses repères. Heureusement encore qu’à Madrid, Mariano Rajoy a fini par se sortir du guêpier institutionnel dans lequel l’Espagne se trouvait embourbée depuis un an !

Donc, François Hollande, après avoir longtemps entretenu le suspense et espéré dans cette méthode Coué, qui lui servait de mode de gouvernement, a pris tout le monde de court. Rares, en effet, étaient ceux qui imaginaient, en apprenant à la dernière minute, que le chef de l’Etat allait s’exprimer à 20 heures jeudi 1er Décembre à la télévision, que c’était pour annoncer son intention de renoncer à être candidat. Beaucoup même en  l’écoutant parler de son bilan étaient persuadés du contraire. Surtout après ce fameux déjeuner « cordial et studieux », avec son Premier ministre, censé mettre un terme à la crise ouverte le week-end précédent par l’offensive de Manuel Valls.

Finalement, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, porte-parole du gouvernement et proche parmi les proches du président, avait raison quand il affirmait il n’y a guère qu’il n’y aurait pas de primaire entre les deux têtes de l’exécutif. « Ca n’existe pas, ça ne peut pas s’imaginer… » avait- il rétorqué à ceux qui imaginaient déjà une fin de quinquennat encore plus ahurissante que le reste. Heureusement, il est resté un peu de lucidité à François Hollande pour qu’il prenne la moins mauvaise des portes de sortie. Quant à parler de courage, de dignité, de sacrifice…mots que certains n’ont pas hésité à employer pour cacher le seul qui vaille, c’est-à-dire échec, voilà qui demande réflexion.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 17:02

Dans Le Nouvel Observateur, hebdomadaire qu’il a choisi pour réagir, François Hollande se dit blessé par l’accusation principale contenue dans le désormais best-seller de son ex-compagne. Selon celle-ci, en effet, le président de la République, contrairement à ce qu’il dit, n’aimerait pas les pauvres. On lui fait volontiers crédit de sa défense tant l’attaque de Valérie Trierweiler, avec ses « sans dents », a dépassé l’entendement. Il n’en reste pas moins que le chef de l’Etat, s’il traverse un moment des plus désagréables, ne peut s’en prendre qu’à lui-même.

S’il ne s’est guère montré fidèle et pas plus prudent avec ses escapades à scooter, il apparaît qu’on peut le tromper assez facilement. Car, enfin, neuf années passées intimement avec Valérie T. auraient dû l’éclairer sur la personnalité de cette dernière, sa jalousie débordante et, donc, les risques qu’il y avait à s’en séparer aussi sèchement.

De la même façon, n’aurait-il pas dû aller plus loin que de se contenter simplement des dénégations, certes « les yeux dans les yeux », de Jérôme Cahuzac ? Les affirmations renouvelées de Mediapart et l’insistance de son « copain », Edwy Plenel, fondateur du site, pendant plusieurs semaines auraient dû l’ébranler.

Même surdité, à moins que ne soit de l’aveuglement, à propos de son conseiller spécial, Aquilino Morelle. Lui aussi, indépendamment de son goût pour les chaussures bien cirées, n’était pas « blanc- blanc » et il était facile pour le chef de l’Etat de connaître son passé de conseiller de laboratoires pharmaceutiques alors qu’il occupait un poste d'inspecteur général des affaires sanitaires et sociales.

Enfin, il y a cette affaire Thomas Thevenoud. François Hollande, mais aussi Manuel Valls, ne pouvaient-ils se renseigner avant de nommer ce député de Saône-et-Loire secrétaire d’Etat au Commerce extérieur ? A moins que l’un comme l’autre ne disposât pas d’entourages efficaces, ils auraient su tout de suite que le copain d’Arnaud Montebourg était atteint de… « phobie administrative » ! Ne riez pas : c’est la nouvelle ligne de défense avancée par cet élu qui, non seulement, ne déclarait pas ou ne payait pas ses impôts, mais était tout aussi négligent avec le loyer de son appartement parisien !

Après rtout cela et le reste, rien d’étonnant à ce que notre Président ait perdu la confiance de ses premiers et VIP supporters comme, par exemple, Bernard-Henri Lévy, Yannick Noah, Josiane Balasko, Guy Bedos, Laurent Ruquier, Geneviève de Fontenay… Les pauvres, ils sont déçus. On les comprend.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 15:48

Il n‘est jamais trop tard pour bien faire (encore que...) ou, en tout cas, reconnaître, sans évidemment l’avouer, qu’on a fait tout faux depuis 18 mois. Même s’il conviendra d’attendre les actes pour se réjouir vraiment, François Hollande a quand même commencé la nouvelle année, en remplaçant les traditionnels voeux par des aveux. Ceux qui consistent à admettre, enfin, l’évidence : que les Français croulent sous les charges, que l’Etat et les collectivités territoriales dépensent trop et, surtout, gaspillent beaucoup, que notre protection sociale génère des abus insupportables...

Et si le changement c’était pour 2014 ? On n‘est pas forcé de le croire pour l’espérer.

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