« L’indispensable » Ségolène Royal, comme elle s’est auto-proclamée dans une interview du quotidien Sud-Ouest, a immédiatement refermé par un tweet (moyen d’expression favori de Valérie T. rappelons-le) la polémique potentielle que pouvait déclencher la révélation par le site web du Figaro d’un rapport sur le gaz de schiste commandé par Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, et aussitôt enterré.
Tout le monde, ou presque, a vu dans la vive réplique (« Rien à cacher. Les gaz de schiste ne sont plus d’actualité…Développons la géothermie. ») de la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie un positionnement de première défenseure de la nature. La vérité, c’est qu’aujourd’hui avec la baisse des cours du pétrole « conventionnel », qui devrait se prolonger sur plusieurs années selon les spécialistes, l’exploitation des gaz de schiste se révélerait non compétitive !
C’est naturellement plus porteur de mettre en avant l’argument écologique au moment où l’exécutif cherche à récupérer au moins une partie de l’électorat des Verts, celui par exemple proche du sénateur Jean-Vincent Placé, qui n’en peut plus d’attendre de devenir ministre.
