A chaque pays ses polémiques. Pendant qu’en France, on se bat autour du choix d’Aya Nakamura pour chanter du Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, à Londres, c’est l’initiative prise par l’équipementier Nike sur le maillot de l’équipe d’Angleterre de football pour l’Europe 2024 qui provoque des réactions jusqu’au 10 Downing Street.
La marque au swoosh a voulu donner un coup de fraîcheur à la croix de Saint-Georges, rouge sur fond blanc, l’emblème sur le drapeau national depuis…1277 ! « Damned ! » se serait écrié Rushi Sunak après que le chef du parti travailliste, c’est-à-dire l’opposition, soit le premier monté au créneau en soulevant aussi la question du prix du maillot…
Mais, Nike est également dans le viseur en Allemagne. Pas pour les mêmes raisons. Ici, c’est plutôt une affaire de chauvinisme ou de nationalisme (au choix). La Fédération allemande de football a choisi comme futur équipementier la marque américaine. En faisant donc faux bond à l’Allemand Adidas et à ses trois bandes, qui accompagnait la Mannschaft depuis son premier titre mondial acquis en 1954 à Berne.
A noter cette réaction fataliste mais non dépourvue de bon sens outre-Rhin : de toute façon, Nike ou Adidas, ces maillots sont fabriqués à Taïwan, au Viet-Nam ou encore en Chine !
