Najat Vallaud- Belkacem, qui a fait des Droits de la femme un de ses grands combats, n’a pas réagi à cette information publiée par plusieurs médias et concernant le président de la République turque. Elle avait pourtant de quoi s’indigner.
Recep Tayyip Erdogan ne s’est pas embarrassé de circonvolutions pour dire, lors d’un sommet consacré à la justice et aux femmes, que l’islam avait parfaitement défini la place de la femme : celle de la maternité ! Point à la ligne…
Pour le leader du parti islamiste-conservateur, qui se proclame grand démocrate les deux genres ne peuvent pas être mis sur le même plan « parce que c’est contre la nature humaine ».
Après une telle prise de position, qui n’est d’ailleurs pas nouvelle, on ose espérer que si, à Bruxelles, du côté de la Commission européenne et du Parlement, certains se remettent à faire les yeux doux à M. Erdogan, notre ministre de l’Education nationale sera la première à monter au créneau. Appuyée par son mari, promu secrétaire général adjoint de l’Elysée, en vertu de l’égalité entre les sexes.