Pendant que Valérie Trierweiler entame une tournée européenne digne d’une rock -star, hier à Londres, demain à Rome, après-demain dans une autre capitale européenne, et décoche, au fil des interviewes, quelques nouvelles flèches en direction de son ex-compagnon de président, celui-ci continue de faire les couvertures de… la presse people. Sans casque cette fois. Il le garde pour se rendre à Florange !
Autant dire que la gauche qui est censée nous gouverner ne contribue pas à rehausser l’image d’un pays bien mal en point sur tous les plans, puisque même nos sportifs se montrent incapables de « sauver les meubles ». Après le XV de France battu par l’Argentine, c’est notre équipe de Coupe Davis qui a été balayée par celle de Suisse. Un échec qui nous a d’ailleurs valu d’être gentiment moqués par la presse helvétique. Le quotidien 20 minutes a, par exemple, relié avec beaucoup d’à-propos l’actualité tennistique et celle de cet amour déçu au sommet de l’Etat français avec ce titre surmontant la photo de Roger Federer et Stanislas Wawrinka : « Merci pour ce moment ! » L’humour suisse peut être ravageur…
Et, pendant ce temps, à quoi s’occupe la droite dite de gouvernement ? Vous pensez qu’elle se prépare justement à remplacer cette gauche qui nous ridiculise chaque jour un peu plus. Pensez donc. Elle a mieux à faire. Elle joue à celui qui sera le plus sifflé !
La semaine dernière, c’est Nicolas Sarkozy, lancé dans sa reconquête de l’UMP, qui s’est cru obligé de faire machine arrière face à une salle anti-mariage pour tous et, depuis, n’en finit plus de promettre l’abrogation de toutes les lois votées depuis deux ans. Ce week-end, match- revanche. C’est Alain Juppé qui, dans sa ville de Bordeaux, a dû subir les huées de sarkozystes bien conditionnés. Une différence de taille quand même : lui n’a fait aucune concession aux « braillards ». A la décharge de ceux-ci, il faut reconnaître que l’attitude, ostensiblement hostile, de Bernadette Chirac à l’égard de l’ancien Premier ministre de son mari, s’exprimant de surcroîten tant que président de la Fondation…Jacques Chirac, n’a pu que les conforter dans leur bêtise crasse.