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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 16:13

Retour sur la réforme territoriale puisque, ce 25 novembre, les députés devaient approuver solennellement le projet de loi sur la délimitation des régions et le report des élections régionales. Avant même ce vote, la question s’est posée : est-on à la veille d’une véritable révolution ou s’agit-il d’un simple « coup de com », pour faire oublier tout le reste qui n’est toujours pas entrepris et demeure l’essentiel ?

La lecture des journaux ne permet pas vraiment de répondre. Au Monde, qui n’a pas craint de titrer sur « Le grand big-bang des régions françaises » sans que, d’ailleurs, l’article auquel ce roulement de tambour se rapportait ne le justifiat a, par exemple, répondu Midi-Libre traitant du « grand flou sur l’avenir de nos collectivités ». Tous ceux qui me lisent régulièrement ne seront pas surpris quand je dirai que cette perception du sujet me paraît, hélas, plus proche de la vérité. D’ailleurs, ils sont nombreux ceux qui, convaincus de la nécessité de revoir notre organisation administrative, regrettent que François Hollande et Manuel Valls n’aient pas pris le problème par le bon bout. Ainsi, Michel Piron, député UDI du Maine-et-Loire, a t’il exprimé en termes clairs ses doutes sur le site www.huffingtonpost.fr

« L’enchevêtrement des instances et des compétences, écrit-il, conduit à multiplier les centres de décision, à plomber les coûts et à allonger les délais. » Alors, oui, à la réforme. Mais celle-ci ne doit pas se faire à n’importe quel prix. « Première des exigences : la cohérence. » Et là, les changements multiples auxquels on a assisté quant aux dates des élections départementales et régionales, à la suppression puis au maintien de tout ou partie des départements montrent bien que le dossier n’a pas été sérieusement travaillé. Comme le fait de mettre en place des métropoles avant de fixer le rôle exact des régions. La question des dimensions régionales, qui a monopolisé le débat, n’aurait dû se poser qu’après la définition d’une architecture d’ensemble, prenant en compte compétences, ressources, articulations entre les différentes strates, l’Etat constituant une de celles-ci et n’étant pas la dernière à devoir se réformer.

Bref ce qui est proposé, selon Michel Piron, « est loin d’un texte qui fasse le pari de l’intelligence collective partagée entre l’Etat et les collectivités, entre les territoires et la capitale, entre les élus, l’administration et nos concitoyens. »

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