La Cour de cassation a donc validé la condamnation, prononcée en première instance et confirmée par la Cour d’appel de Nîmes, de l’individu qui avait offert à son neveu de 3 ans, né un 11 Septembre et prénommé…Jihad, un T-shirt sur lequel était imprimé, sous son prénom, « Je suis une bombe » ! Les magistrats, d’un bout à l’autre de la chaîne judiciaire, ont ainsi été constants dans l’appréciation d’un humour indéfendable. Surtout après ce qui s’est passé à Paris les 7 et 9 Janvier, ce qui a eu lieu à Copenhague les 14 et 15 Février et le jour où, à Tunis, un commando de terroristes a tué 19 personnes…
Donc, et c’est tant mieux, apologie du terrorisme interdite. Par contre, vous pouvez continuer d’insulter Marine Le Pen ! C’est la Cour d’appel de Paris qui l’a dit en déboutant la présidente du Front national traitée de « salope fascisante » par un « humoriste » du nom de Nicolas Bedos dans les colonnes de l’hebdomadaire Marianne en 2012. Entre parenthèses, vous pouvez aussi écrire (enfin au moins Nicolas Bedos) que Claude Guéant, ministre de l’Intérieur à l’époque des faits ressemble à « une tête de bite sous Prozac » !
Pour les juges du tribunal correctionnel de Paris, qui avait déjà prononcé une relaxe en première instance, tout cela ressortait du « style pamphlétaire qui n’est pas contradictoire avec la polémique politique ».
Mais, attention, ce qui acceptable à l’encontre de Mme Le Pen ou de M. Guéant ne l’est plus s’agissant, par exemple, de Mme. Taubira.
Encore un sérieux coup de pouce donné au Front national à 4 jours du premier tour des élections départementales…
