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  • : Le blog de Michel Renouleaud
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27 mars 2024 3 27 /03 /mars /2024 12:30

Toute la presse ne parle plus que de cela. Ou presque. Sans doute l’attentat commis par des terroristes de la branche du Khorassan de l’Etat islamique à Moscou avec sa centaine de morts se voit décortiqué, surtout compte-tenu des accusations contre Kiev portées par Poutine. La résolution votée par le conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, sans qu’il soit rappelé le millier de morts israéliens du 7 octobre et les otages toujours détenus par le Hamas a également été largement, et positivement, commentée. Mais, il n’en demeure pas moins que l’information numéro un en France depuis le début de la dernière semaine de mars c’est la confirmation par l’INSEE des chiffres du déficit 2023.

Jusque- là, ils n’étaient guère nombreux les médias consacrant des articles au dérapage du budget : 5,5 % au lieu des 4,9 % annoncés. La plupart privilégiaient la sortie du dernier bouquin de celui qui est quand même co-responsable, avec Emmanuel Macron, du triste état de nos finances publiques, à savoir Bruno Le Maire, ministre depuis 7 ans de l’Economie, des Finances et même de la Souveraineté industrielle et numérique. Rien que cela. « Un tel écart entre prévisions et résultats c’est quand même très, très rare ! » s’est même permis de glisser le président de la Cour des comptes, jamais en retard d’un coup de griffe. Et, comme si cela ne suffisait pas, Jean-François Husson, rapporteur de la commission des Finances du Sénat, y est allé de ses découvertes à Bercy. Etant allé mettre son nez dans les notes de travail du ministère, il en a conclu que les déficits seraient plus importants encore en 2024 et 2025 !

Question donc posée aussi bien à l’Assemblée nationale que dans tous les journaux : où va-t-on trouver les 20 milliards, au bas mot, qui manquent ? Car aux 10 milliards dont parle le gouvernement, il faut déjà ajouter les 3 milliards promis à l’Ukraine par un président de la République toujours aussi généreux. On ne touchera pas aux impôts répètent Gabriel Attal, Bruno Le Maire et les autres. On n’est pas forcé de les croire. En attendant et redoutant la sanction des agences de notation, nos brillants gestionnaires ont trouvé les responsables de cette situation : les rentrées fiscales ont été moindres que prévues et aussi les collectivités territoriales ont trop dépensé ! Pitoyables comme explications.

Pendant ce temps, Emmanuel Macron, toujours aussi concerné par l’état du pays, est parti en Guyane pour parler d’autonomie, et au Brésil, pour renouer, avec Lula, les liens qui s’étaient distendus avec Bolsonaro…

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