L’Arena de Montpellier Events (précédemment Park and Suites Arena, avant le retrait du partenaire initial), que feu Georges Frêche présentait systématiquement comme la plus grande salle polyvalente modulable de France, après quand même l’ex-Palais Omnisports de Paris-Bercy, rebaptisé pour cause de « naming » Accor Hôtels Arena, devait accueillir pléthore d’évènements d’envergure internationale. Côté spectacles, l’organisme gestionnaire fait avec les propositions des producteurs. Par contre, il est bien dommage qu’un équipement de ce coût ne serve pas plus souvent pour des compétitions sportives de haut-niveau.
Par exemple, comment expliquer qu’à l’occasion de la coupe du Monde de hand-ball, organisée par la France, aucun match de la sélection nationale n’a été programmé dans l’Arena ? Il est quand même infiniment regrettable que les amateurs, et ils sont nombreux dans une ville, et même une région, qui s’enorgueillit avec le MHB, aujourd’hui, et l’USAM de Nîmes hier, de posséder deux des équipes les plus titrées du hand-ball français, se trouvent privés d’applaudir des joueurs au palmarès unique.
A qui incombe la responsabilité de ce loupé magistral ? Côté mairie et métropole, le maire-président Philippe Saurel se défend en expliquant qu’il n’était pas encore aux affaires lorsque la répartition des matches a été effectuée. Quant aux autres institutions parties-prenantes, la Ligue régionale de hand-ball et, surtout, le Conseil régional, il apparaît qu’à l’époque la dépense impérativement liée à la candidature était trop importante.
Mais alors, comme le chantait Jacques Brel, « faut pas jouer les riches… quand on n’a pas le sou… »
